La France s’apprête à replonger en apnée « au moins jusqu’à l’été 2021 ». Voilà le message qu’est venu apporter Emmanuel Macron à ses concitoyens, mercredi 14 octobre, alors que l’épidémie due au coronavirus représente à nouveau, selon les termes du chef de l’Etat, une « situation préoccupante » sur le territoire national, avec près de 20 000 nouveaux cas déclarés par jour et une occupation à 32 % des services de réanimation dans les hôpitaux par des patients atteints du Covid-19. « Nos soignants sont très fatigués (…). Nous n’avons pas de lits en réserve », a-t-il prévenu, alors que le virus s’est répandu sur l’ensemble du pays, empêchant ces transferts de malades entre les régions qui avaient été possibles en mars et avril.
Le temps de l’insouciance, qui s’était ouvert durant l’été – M. Macron avait lui-même évoqué une « sortie de crise », le 14 juillet – est désormais clos. « Nous sommes dans la deuxième vague. Le virus recircule très vite en Europe et dans notre pays », a alerté le locataire de l’Elysée, lors d’un entretien sur TF1 et France 2. Ce qui l’amène, comme c’est le cas en Allemagne ou en Espagne, à imposer des mesures restrictives.
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